Manger mieux, polluer moins
Si vous aussi vous faites partie de ces consommateurs tentant de minimiser leur impact sur l’environnement, et si vous vous efforcez d’acheter des produits locaux, c’est que vous êtes sans doute en passe de devenir locavore.

Mais qu’est-ce qu’un « locavore » ?
On attribue le terme « locavore » pour une personne qui privilégie les produits locaux et de saison. Le locavorisme favorise les circuits courts ! En effet cela implique de consommer des produits cultivés et transformés dans un périmètre restreint (autour de chez soi), ainsi que des produits frais et de saison, et limiter son gaspillage alimentaire.
Le locavorisme s’associe souvent à une consommation de produits issus de l’agriculture biologique. Il s’agit d’une conduite éco-citoyenne.
Le locavore pur et dur ne mange rien qui soit cultivé à plus de 160 km, ce qui pourrait vite poser problème dans des régions pauvres en agriculteurs ou en éleveurs locaux.
Pourquoi s’y mettre ?
1. Pour favoriser et soutenir l’économie locale
En consommant des produits locaux, vous favorisez le maintien des populations sur le territoire, vous aidez à l’emploi et vous soutenez vos commerçants. L’économie locale y gagne !
2. Pour les qualités gustatives et nutritionnelles des produits
Incontestablement, un légume de saison sera de meilleure qualité tant au niveau gustatif que nutritionnel, qu’un légume de supermarché ayant subi des heures, voire des jours de transport… De plus, un produit frais non transformé sera d’autant plus bénéfique pour la santé !
3. Dans une démarche écologique
Moins de trajet = moins de pollution = moins de gaz à effet de serre.
Saviez vous qu’un produit issu du circuit court a une empreinte carbone 10 fois inférieur à un produit hors saison et importé ? De plus, consommer local réduit certains emballages et par conséquent moins de pollution.
4. Pour la juste rémunération des producteurs
La réduction du nombre d’intérimaires permet aux producteurs de vendre ses produits à des prix justes pour lui et pour le consommateur. Les petits exploitants peuvent vivre de leur travail sans se soucier de la concurrence monstre des hypermarchés.

5. Pour une agriculture plus raisonnée, et raisonnable !
En produisant trop, les cultures intensives appauvrissent les sols, la biodiversité, et dénature les paysages. Avec le locavorisme, les plantations sont variées, diversifiées et l’élevage intensif est réduit.
Mais comment calcule-t-on ces émissions ? Il faut prendre en compte un certain nombre de facteurs.
- Il y a tout d’abord ce que l’on appelle « l’amont agricole », qui désigne toute la production de gaz liée à la production du produit en lui-même. Dans le cadre d’une production agricole, on parle de « sortie de ferme » ; s’il s’agit d’un produit transformé, on parle de « sortie d’usine ». Pour produire du beurre, on prendra par exemple en compte toutes les étapes, de l’écrémage jusqu’au barattage, en passant par la pasteurisation.
- Le transport, en fonction du mode de locomotion mais aussi de la distance parcourue, est comptabilisé.
- L’emballage, notamment son poids et sa nature
6. Le moyen de stockage et sa durée
Pour réduire au maximum notre empreinte carbone, acheter local et manger des produits de saison n’est pas un effort négligeable. 19 % de l’empreinte carbone liée à l’alimentation et l’industrie agro-alimentaire découle des transports. En consommant des produits locaux, vous réduisez d’1/5 votre propre émission de gaz à effet de serre !
Si vous souhaitez calculer votre propre empreinte écologique, la WWF a mis en place un calculateur en ligne qui vous permet de cerner votre propre consommation, mais aussi l’impact de vos mobilités ou de votre mode de consommation sur l’environnement. Vous pourrez aussi y trouver des « écoconseils » : en les suivant, il vous sera possible de réduire au maximum l’impact de votre propre consommation sur la planète, et ce par des gestes quotidiens et simples. Répondez aux 38 questions de ce test en cliquant ici.

Comment s’y mettre ?
Ça y est ! Vous avez décidé de vous y mettre… Mais, par où commencer ?
Tout d’abord, à partir de quelle distance parcourue peut-on dire qu’un produit n’est plus local ?
Il n’existe pas de règle dans l’absolue. A chacun de se fixer un seuil limite, ! Vous pouvez également le faire progressivement, un pas chaque jour vers l’alimentation locale, bio et raisonnable est déjà super !
Ensuite, il s’agit de remplacer les courses faites en hypermarché en faisant les marchés de sa ville, de remplacer les produits industriels que l’on consomme par des alternatives locales et surtout de faire attention à la saisonnalité des fruits et légumes (retrouvez dans notre storie instragram permanente FLEG du mois les fruits et légumes de saison)
Vous pouvez également rechercher les AMAP : ce sont des Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne. Elles permettent d’assurer un revenu stable aux petits paysans locaux, tout en fournissant aux consommateurs des produits sains à un prix abordable en zappant les intermédiaires.
Et les inconvénients dans tout ça ?
Restons objectifs, il y a quelques inconvénients à prendre en compte avant de se lancer le régime locavore. L’inconvénient le plus courant serait la monotonie de ce type d’alimentation. En effet, le locavore ne consommant que des aliments locaux (fruits, légumes, viandes, poisson, œufs, produits laitiers, céréales…), peut selon la saison, les aléas climatiques, la zone géographique, avoir une alimentation assez monotone.
Comme des chefs s’engage dans le mouvement !
Nos box aussi s’inscrivent dans la démarche locavore. Comment ?
- Aucun gâchis. Chaque box a une quantité prévue pour 4 personnes.
- L’origine de nos ingrédients : nos aliments proviennent au maximum des Flandres (car c’est là que la start-up est basée), en France et plus globalement en Europe.
- Vous pouvez retrouver facilement la traçabilité de nos ingrédients en toute transparence en cliquant ici.
- Nos box sont disponibles chez vos commerçants de proximité. Retrouvez le point de vente le plus près de chez vous en cliquant ici.
Notre recette des Flandres
Le mijoté de porc à la bière 3 MONTS Redécouvrez ce plat typique et authentique, sublimé par la bière 3 Monts (dont la brasserie familiale et indépendante se situe en Flandre intérieure !) et cuisiné avec des légumes locaux.
Pour aller plus loin…
Si le bien-être de l’environnement est une cause qui vous tient vraiment à cœur, voici quelques gestes et conseils pour aller vers un quotidien plus écologique :
- Essayez d’acheter au maximum des produits avec un label écologique certifié.
- Triez vos déchets, mais surtout, essayez de les réduire au maximum. Il est de plus en plus simple d’aller dans une démarche zéro déchet avec les aliments « en vrac » par exemple.
- Attention à votre consommation d’eau. On ne le répétera jamais assez, il est important de couper l’eau de son robinet lorsqu’on se brosse les dent, ou encore, il est plus économique et écologique de prendre une douche plutôt qu’un bain.
- Attention également à votre consommation d’électricité. Il faut éteindre les appareils électriques que vous n’êtes pas en train d’utiliser (éteindre et non pas laisser en veille), ou encore il faut éteindre les lumières quand on quitte une pièce (« c’est pas Versailles iciiiii ! »).
- Essayez de réparer ou donner vos objets cassés ou inutilisés. De plus, évitez la sur-consommation. L’achat de masse est un « fardeau écologique » ; le mieux étant de se tourner vers les alternatives de vente d’occasion ou les produits reconditionnés. Il existe de plus en plus de sites web et d’applications dans cette démarche : Cdiscount, Vinted, Backmarket…
- Utilisez les transports en commun. Même si dans tous les cas, vos pieds seront la meilleure alternative écologique. Ensuite, si la voiture vous est indispensable, pourquoi ne pas tenter le covoiturage ?
Et voilà ! Vous êtes maintenant incollable sur le locavorisme, et êtes prêts à devenir de véritables « éco-citoyens » ! N’oubliez pas que chaque geste compte, et que chacun peut, à sa façon, contribuer au bien-être environnemental. Ensemble, nous pouvons changer les choses.
Il est important que tout le monde soit conscient de l’impact environnemental de chacun, de nos actes. Gardons-en en tête la règle des « 4 R » : Réduire, Réutiliser, Réparer, Recycler ». Et souvenez-vous, chaque achat est un « vote ». A vous de bien voter pour encourager certaines démarches ou en sanctionner d’autres. Libre à vous aussi de ne pas donner votre vote, en évitant tout ce qui superflu.
Merci à Mallaury COCQUET et Clémence FREAL pour la rédaction de cet article