Le gâchis c’est quoi ?
En bref
Dans le monde, on produit beaucoup plus que ce que l’on consomme. Nous jetons un tiers de ce que l’on produit : qui représente environ 1,3 milliard de tonnes par an ! Malgré les efforts que nous faisons en France, nous jetons en moyenne 1 repas par semaine… ce qui engendre une grande perte pour notre porte-monnaie, et pour la planète. On envoie ainsi presque 108€ par personne à la poubelle chaque année, sans parler des coûts du ramassage des poubelles…
Voici une infographie qui reprends quelques chiffres…
C’est pourquoi, chez Comme des Chefs, on s’engage à lutter contre le gaspillage alimentaire ! De manière toute simple : on ne vous fournit que ce qu’il vous faut !
Dans chaque box, la quantité est prévue pour quatre personnes : ni trop, ni trop peu.
Comme ça, on réduit les déchets, et on contribue ainsi à répartir plus équitablement la nourriture.
Et le vrac dans tout ça ?
‘’Pourquoi acheter une box alors que je vais chercher mes légumes en vrac ?’’ Le vrac n’est peut-être pas aussi idéal qu’il en a l’air.
Et oui : le vrac n’est pas sans avoir quelques inconvénients…
On a toujours l’impression de ne pas en prendre assez, et on finit toujours avec des choses au fond du frigidaire qui finissent directement dans la poubelle. Cette box contient exactement ce qu’il vous faut pour réaliser la recette, et dans les bonnes quantités ! Votre frigo vous dira merci : nos box se stockent hors-frais, il n’y a plus qu’à y mettre l’ultra-frais, dont les quantités sont indiquées directement dans la recette ! Vous n’avez donc qu’à vous rendre chez votre boucher·e ou votre poissonnier·e afin de prendre la quantité indiquée : ni gâchis, ni restes !
En plus, nos petites boîtes sont totalement recyclables : en carton, elles sont aussi pratiques que propre ! Comme tous les légumes sont dans une seule box, fini la multiplication des sachets plastiques non recyclables.
À la fin, donc, encore moins de déchets que pour le vrac, et sans avoir besoin de se casser la tête avec tous ces sachets. C’est aussi bien plus pratique à ranger et à ramener à la maison : vous pouvez empiler vos boîtes dans un coin.
Mais ça n’est pas plus cher ?
Acheter en vrac, c’est aussi réduire les coûts. Et nos box ?
Et bien, en plus de proposer des produits locaux et de bonne qualité, chez Comme des chefs, on vend nos box à moins de 12 euros. Cela revient donc à un coût qui ne dépasse pas les 3 € par personne.
On pourrait penser que consommer local engendrer des dépenses bien plus élevées… Et bien non, chez Come des Chefs, on s’engage à commercialiser nos box au prix le plus bas possible et ainsi offrir la possibilité à toutes les bourses de manger sainement.
Les quantités qu’il faut au prix qui convient ! Ne pas acheter trop, c’est ne pas dépenser plus que nécessaire.
Nos box luttent également contre le gâchis d’énergie
Manger de saison
Comme des Chefs, a à cœur de vous proposer l’alimentation la plus saine possible : on utilise beaucoup de légumes, et toujours (dans la limite du possible) de saison !
Deux avantages : nos recettes changent toute l’année, donc impossible de vous lasser, et fini les serres surchauffées en hiver !
Moins de camions, vive le local !
A titre d’exemple, en 2016, les 4 millions de tonnes de fruits et légumes frais importées en France ont émis près d’1 000 000 de tonnes de CO2 : si nous mangions tous local, nous réduirions grandement notre empreinte carbone tout en aidant nos producteur·rices. C’est pourquoi nous essayons un maximum de nous fournir localement. Dans nos box, on trouve beaucoup de légumes de Flandres, et surtout des variétés que l’on ne trouve pas ailleurs : des topinambours, des panais…
Que faire de mes épluchures de légumes ? Petit guide du composteur
Mais parce que ce n’est pas toujours le cas, voici les quelques règles très faciles à respecter pour recycler naturellement ses déchets végétaux :
- Placer le composteur plutôt à l’ombre, sur une terre nue
- On y met : les déchets de jardin, les déchets de cuisine, les fleurs et plantes d’appartement, mais aussi les cheveux (et oui !), les cendres, le papier…
- On n’y met pas : les viandes et poissons, et tout ce qui n’est pas végétal ou qui est malade
- On varie les différents produits : du sec (des feuilles sèches) et de l’humide (les épluchures de nos légumes)
- On aère de temps en temps et on arrose quand c’est trop sec ! (un bon compost est un compost humide)
Avec un peu de patience, vous obtiendrez bientôt un engrais 100% naturel pour vos plantes. Le moyen parfait d’éviter tout gâchis : rien ne se perd, tout se transforme !
Composter sans jardin
Comment composter quand on n’a pas de jardin ? Ne vous inquiétez pas, des solutions existent ! Des composteurs collectifs sont mis en place dans la plupart des villes (voir avec votre commune) pour ainsi donner une seconde vie à ses déchets et faire du bien à la nature. Il arrive aussi que certaines copropriétés en mettent à disposition : si ce n’est pas déjà le cas, vous pouvez même demander son installation !
Dernier recours : vous pouvez toujours investir dans un lombricomposteur ou pourquoi pas le faire vous-mêmes. il y en a pour tous les goûts, et certains se marient même très bien avec les intérieurs !
Moyennant un peu d’entretien, vous aurez un moyen facile et pratique de recycler vos déchets végétaux : ils deviendront alors du lombrijus, qui est un véritable nectar pour vos plantes ! En le mélangeant avec un peu d’eau, vous ferez des heureuses.
Conclusion : il y a de la magie dans ces petites box…
Les box Comme des Chefs, c’est un moyen facile et intuitif de réduire le gâchis alimentaire. C’est l’occasion de soulager la planète et son porte-monnaie, tout en soutenant les producteur·rices locaux. Le tout en mangeant de manière plus équilibrée et plus goûtue, grâce aux recettes de nos chef·fes. Fini le casse-tête des courses, vous vous faites plaisir et vous faites plaisir à la planète !
En plus, moyennant un peu de compostage, vous réduisez énormément vos déchets, soit des économies dans vos dépenses poubelles et votre empreinte carbone.
À bientôt pour de nouvelles box ! Crédits : Merci à Louise Carré-Piloy, Etienne Mauguen et Grégoire Tallon pour la rédaction de l’article.